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Comment développer la résilience alimentaire de notre territoire ? Alternatibar du 20 février : Image à la une
Comment développer la résilience alimentaire de notre territoire ? Alternatibar du 20 février : Image à la une

Comment développer la résilience alimentaire de notre territoire ? Alternatibar du 20 février

Bannière Alternatibar - Résilience alimentaire

Jeudi 20 février, nous animions au restaurant Mamé un débat sur la résilience alimentaire sur le territoire Melun-Senart, en partenariat avec Place D.

Comment rendre notre système plus pérenne et moins vulnérable face aux contraintes qui se multiplient et s’intensifient ? 10 citoyennes ont échangé sur les leviers actionnables. Retrouvez-ci dessous la synthèse des discussions.

La motivation numéro 1 : la santé

Notre alimentation a un effet de premier ordre sur notre santé. L’effet peut être positif (exemple avec le régime méditerranéen ou celui d’Okinawa) ou négatif (carence, obésité, cancers).

La façon de produire nos aliments impacte aussi la santé globale : celle de notre écosystème dont on fait partie.

Les leviers d’action proposés : manger bio, de saison, miser davantage sur le végétal et éviter les produits transformés et surtout ultra transformés.

Deuxio : le local

Vaut-il mieux manger bio ou local ? La réponse n’est pas si simple et dépend de notre angle d’approche.

Pour la santé, il vaut mieux éviter de polluer nos sols et nos aliments et privilégier le bio. Or, local ne signifie pas bio. La bio en France, c’est environ 10% des surfaces agricoles. Et avouons le : nous avons toutes et tous déjà été témoin d’épandage en traversant les paysages du territoire.

Pour autant, non-bio ne signifie pas poison. Comment savoir ce que pratique une agriculteur·rice non labellisé·e ? Et si iel faisait du bio sans le dire ? Pour éviter cette boucle de questionnement infinie, nous avons insisté sur l’importance de la transparence et de la confiance.

Les leviers d’actions proposés : aller chez les producteurs, comprendre les labels et les étiquettes, s’associer pour mieux acheter (achats groupés, coopératives, Amap).

Enfin : le soutien aux paysan·ne·s

La résilience est la capacité à résister à des chocs et à pouvoir retrouver rapidement un état stable après un coup dur. C’est un peu comme la boxe – comme on l’a vu lors de notre ciné-débat aux Variétés.

Notre système alimentaire actuel dépend de beaucoup de facteurs : les prix du marché globalisé, la météo déréglée avec le climat qui change, la perte de biodiversité, le nombre de paysannes qui réduit, les tendances de consommation, etc. Comptons aussi ce que l’on doit importer pour produire notre nourriture (intrants chimiques, alimentation pour les animaux) ou manger directement (la moitié de ce que l’on mange en France est importée).

Pour faire face à tout cela, tout ne peut pas reposer sur l’épaule des agriculteurs et agricultrices. Nous avons toutes et tous une part à jouer.

Les leviers d’actions proposés : s’informer de manière fiable, mieux comprendre le système agroalimentaire (avec la Fresque de l’Alimentation par exemple), changer ses habitudes (redécouvrir la saisonnalité, cuisiner, diversifier ses menus), s’engager en faveur d’un autre modèle d’agriculture* y compris en votant de manière consciente et éclairée.

* il existe plusieurs façons de s’engager. Nous vous proposons quelques axes d’actions :

  • 22 février 2025