Cet été on organise un Camp Climat d'ampleur nationale à Nantes, du 26 juillet au 3 août ! En savoir plus
#vacancessurterre
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Vacances sur terre : tĂ©moignages d’aventures estivales sans avion 😎

Prendre l’avion n’est pas une nĂ©cessitĂ© pour des vacances rĂ©ussies : il existe de nombreuses alternatives moins carbonĂ©es qui peuvent permettre de rĂ©inventer le voyage et l’aventure : train, vĂ©lo, voile, marche Ă  pied
 Dans notre sĂ©rie d’étĂ©, vous ĂȘtes nombreux·ses Ă  tĂ©moigner que le trajet fait partie du voyage, c’est le voyage. Il permet d’expĂ©rimenter les distances parcourues, respirer l’air qui change, rencontrer les personnes et paysages plutĂŽt que de se tĂ©lĂ©porter Ă  l’autre bout du monde pour quelques jours
 Les #VacancesSurTerre, c’est profiter du prĂ©sent sans compromettre l’avenir.

La traversĂ©e des Alpes Ă  pied 

Cet Ă©tĂ©, Paul fait la TraversĂ©e des Alpes Ă  pied en solitaire (mais solidaire) avec plusieurs objectifs, dont l’un est d’avoir le moins d’impact carbone possible.

« Pour mes vacances cet Ă©tĂ©, j’ai pour projet de traverser les Alpes françaises Ă  pied. En solitaire, le but est d’apprendre Ă  se dĂ©placer autrement, profiter et admirer la nature, en vivant simplement. Je chercherai Ă  avoir un faible impact carbone, en logeant dans les refuges ou chez l’habitant, avec mon alimentation vĂ©gĂ©tarienne. Je suis persuadĂ© qu’il n’est pas nĂ©cessaire de prendre l’avion et de consommer Ă  outrance pour passer de bonnes vacances. Mon projet est Ă  la foi sportif et solidaire, car je le fais dans un objectif de solidaritĂ© pour Alternatiba (association pour le Climat) et FranceAdot (association pour le don d’organes et de moelle osseuse), avec une cagnotte en ligne. Bonnes vacances Ă  tous‱tes « 

La cagnotte en ligne

Voyage en Italie en solo

Pour Élisa, voyager solo et Ă©co-responsable, c’est possible, et mĂȘme compatible !

« Ă€ tout juste 18 ans, j’ai choisi de m’embarquer pour un voyage solo Ă  travers mon pays familial : l’Italie. Mais hors de question d’oublier mes convictions : l’avion, c’était un “non” direct, surtout pour un pays aussi proche.

J’ai donc choisi des modes de transport collectifs et plus doux, comme le train.

Ce qui m’a aidĂ© Ă  me sentir en sĂ©curitĂ©, seule dans un territoire Ă©tranger, ça a Ă©tĂ© le Pass Interrail. J’ai choisi Interrail car des formules trĂšs intĂ©ressantes niveau budget sont proposĂ©es, et surtout, cela permet une trĂšs grande flexibilité  tout en respectant l’environnement !

Sur place, j’ai fait tous mes dĂ©placements Ă  pied, et dormi dans des auberges de jeunesse Ă©co-responsables. Cela m’a permis de rencontrer du monde et respecter mes valeurs.

Je dirais qu’il y a autant de maniĂšres de voyager Ă©co-responsables que de personnes. Que ce soit transporter sa gourde pour Ă©viter les dĂ©chets, boycotter l’avion, jurer par le zero waste ou encore bannir les souvenirs de vacances
 Il suffit de trouver ce qui marche pour soi ! Â»

Tour de France entre amies : Drîme, Bretagne, Touraine, Charente


Le tour de France avec SolĂšne et Juliette

“ApprĂ©cier le temps d’un voyage en train, voir les paysages se succĂ©der et descendre Ă  des gares qui font la taille d’un arrĂȘt de bus.

Rencontrer les gens, partager nos histoires, échanger nos idées, chanter toute une soirée et construire des projets.

Nous sommes parties sur les routes de France cet Ă©tĂ© pour dĂ©couvrir les alternatives qui fleurissent dans notre pays. Toutes les deux amoureuses du voyage et des rencontres qu’il provoque, l’idĂ©e de partir Ă  travers la France nous est venue trĂšs spontanĂ©ment. Nous sommes curieuses de voir ce qui existe de nos propres yeux pour pouvoir ensuite le transmettre, inspirer les gens et aussi monter notre projet.

Nous nous dĂ©plaçons au grĂ© de nos envies et des contacts rĂ©cupĂ©rĂ©s, et bien au-delĂ  de nos attentes. Nous atterrissons toujours dans des lieux merveilleux, accueillants et respectueux de toutes les formes de vie. La bienveillance est toujours maĂźtre mot et chaque semaine encore on s’étonne de voir que : si, il peut y avoir une semaine aussi fantastique que la prĂ©cĂ©dente !

Nous sommes parties depuis plus d’un mois maintenant et le voyage va durer jusqu’à fin septembre. La DrĂŽme, le Campus de la transition, la Bretagne, la Touraine et en ce moment la Charente dans l’oasis du Coq Ă  l’ñme. On souhaite montrer Ă  ceux qui le souhaitent ce que nous voyons sur notre route et, Ă  notre Ă©chelle, participer Ă  rendre visible les alternatives qui forgent dĂ©jĂ  aujourd’hui le monde de demain. On partage nos aventures en direct sur les rĂ©seaux sociaux (Instagram et Facebook) avec des posts explicatifs et des photos. L’idĂ©e au final est de faire un reportage vidĂ©o du voyage, plusieurs podcasts des rencontres qui ont croisĂ© notre chemin et un carnet de voyage illustrĂ©.

L’enthousiasme dont nous avons dĂ©bordĂ© depuis notre dĂ©part, agrĂ©mentĂ© de fabuleuses rencontres et initiatives qui ne demandent qu’à ĂȘtre vues.

Si au travers de nos partages on peut inspirer certains, Ă©merveiller d’autres, participer au rĂ©-enchantement du monde alors notre pari sera rempli !

Pour suivre l’aventure : sur Facebook et sur Instagram “

6 mois sur les routes d’Europe Ă  la rencontre d’écolieux 

LĂ©a et Julie, 25 ans, sur les routes d’Europe durant 6 mois pour aller Ă  la rencontre des Ă©colieux. Au total 6 400 km et 10 frontiĂšres passĂ©es pour rencontrer 4 Ă©colieux.

Elles ont rapporté les interviews à travers des podcasts sur soundcloud.

“Ce projet, nous le portons sur 3 aspects diffĂ©rents :

  • Voyager en respectant nos engagements envers la terre mĂšre.
  • ExpĂ©rimenter des modes de vie alternatifs en allant visiter des Ă©co-lieux Ă  travers l’Europe.
  • Encourager le voyage au fĂ©minin et Ă  vĂ©lo.”

Retrouve les ici sur Instagram

La ViarhĂŽna en solitaire 

Pas besoin d’avion pour se sentir dĂ©paysĂ©, Anne tĂ©moigne de son voyage sur la ViarhĂŽna !

« Je m’appelle Anne RĂ©gnier, j’ai 26 ans et en juin dernier j’ai fait un voyage en solitaire de 500 km sur la ViarhĂŽna entre Lyon et la Camargue. J’ai toujours beaucoup aimĂ© voyager, dĂ©couvrir de nouvelles cultures et des paysages diffĂ©rents. En 2020, j’avais le projet de partir 1 an en AmĂ©rique du sud, mais comme pour beaucoup d’autres jeunes de ma gĂ©nĂ©ration, la crise sanitaire est venue perturber tous mes projets. Cependant, cette soif de voyage ne m’a pas quittĂ©e depuis. Partir loin et longtemps n’était plus envisageable, alors j’ai dĂ» adapter mes projets. J’ai planifiĂ© mon parcours pendant quelques semaines et j’ai pris la route avec mon vĂ©lo et mes sacoches.

Chaque jour, je roulais entre 50 et 75 km puis je dormais dans des campings que je trouvais sur ma route. Parfois, je restais plusieurs jours pour visiter ou me reposer. J’étais complĂštement autonome pour manger et dormir et c’était un sentiment incroyable. Sur ma route, j’ai aussi fait quelques dĂ©tours pour aller Ă  la rencontre d’écoles alternatives ayant la nature au cƓur de leur projet pĂ©dagogique. J’ai animĂ© des ateliers auprĂšs d’enfants pour parler du voyage Ă  vĂ©lo, et de mon mĂ©tier : l’étude des comportements coopĂ©ratifs chez les animaux. Ce voyage reprĂ©sentait Ă  la fois un dĂ©fi personnel et sportif, mais Ă©galement un dĂ©fi Ă©cologique et Ă©ducatif. J’ai choisi de voyager seule car c’était pour moi la meilleure façon d’aller Ă  la rencontre des autres et de moi-mĂȘme. Je voulais me challenger, ĂȘtre mon propre soutien intĂ©rieur et ressentir un profond sentiment de libertĂ©. Le vĂ©lo me paraissait aussi comme le moyen de transport le plus Ă©cologique. J’ai toujours trouvĂ© fascinant de pouvoir traverser des centaines de kilomĂštres Ă  la seule force de mes jambes.

J’ai conscience que les voyages touristiques Ă  l’autre bout du monde sont une catastrophe Ă©cologique dans ce contexte de changement climatique. Cette soif de voyage permanente s’oppose fortement aux valeurs environnementales qui m’animent. Depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , j’ai dĂ©cidĂ© de rĂ©duire mon impact carbone en consommant diffĂ©remment et en prenant le moins possible l’avion. Au dĂ©but, c’était difficile pour moi de renoncer Ă  ce rĂȘve de pĂ©riple Ă  l’autre bout du monde, mais grĂące Ă  la pandĂ©mie j’ai rĂ©alisĂ© qu’on pouvait ressentir ce dĂ©paysement du voyage mĂȘme dans son propre pays. J’ai dĂ©couvert la France avec un nouvel Ɠil, admirĂ© des paysages si beaux et variĂ©s, des marais salants aux champs de lavande et de blĂ©. Le vĂ©lo vous laisse du temps pour contempler, rĂ©flĂ©chir et ressentir. Au-delĂ  de l’exploit que ce pĂ©riple reprĂ©sentait pour moi, il a Ă©tĂ© une superbe aventure humaine, un Ă©veil Ă  la fraternitĂ©, l’entraide, et l’ouverture aux autres. Ce n’était plus la destination qui comptait mais le voyage tout entier, avec ses bons comme ses mauvais cĂŽtĂ©s.

Cette expĂ©rience a modifiĂ© mon rapport au voyage. J’ai Ă  prĂ©sent d’autres projets d’aventures, je pars pour plusieurs mois en van Ă  partir d’octobre pour arpenter la France et pourquoi pas l’Europe. Â»

L’Europe de l’est en train et à pieds

Pour chercher l’aventure, pas besoin de partir en l’air ! Clara nous parle de son pĂ©riple en Europe de l’est en train et Ă  pieds :

« A 20 ans, inspirĂ©e par le film Chat Noir, Chat Blanc, je dĂ©cide d’aller voir par moi-mĂȘme en Serbie, et notamment Ă  Guca, oĂč se dĂ©roule le fameux festival de musique traditionnel Ă©ponyme. Je me donne 1 mois pour y aller et revenir en train, Ă  pieds et bus. 

Je fantasme sur les trains de nuit de l’Est, et c’est donc tout naturellement que je choisirai le plus possible ce moyen de locomotion, que nous n’avions pas en France à ce moment-là.

Me voici donc en premier lieu en SlovĂ©nie : dĂ©couverte de Ljubjana la Magnifique. Puis la route continue en Croatie : au coeur d’une nature protĂ©gĂ©e superbe (Parc naturel de Plitvice – trĂšs accessible en train + marche ou bus + marche), puis dans la capitale Zagreb (accessible en train) Ă  observer les traces de la guerre de Yougoslavie sur les bĂątiments, Ă  Zadar Ă  Ă©couter l’installation sonore de mer en regardant les enfants se jeter dans l’eau depuis le quai (accessible en train) et Ă  camper Ă  droite Ă  gauche. Enfin, je prends le train de nuit direction Guca. Sur le quai, je rencontre un bulgare qui part travailler sur un chantier en Serbie. On rigole, on boit du schnaps et on dĂ©cide de partager notre wagon de nuit pour continuer Ă  boire du schnaps. Mais Ă  4h du matin, les forces de l’ordre serbes prĂ©sentes Ă  bord rĂ©veillent les passagers pour contrĂŽle des papiers. On me fait alors comprendre que je suis un ĂȘtre indĂ©sirable sur le sol serbe (la frontiĂšre vient d’ĂȘtre franchie) car ma carte d’identitĂ© est pĂ©rimĂ©e et que nous sommes maintenant hors de l’espace schengen. Le train est donc arrĂȘtĂ© en milieu de voie, et on me dĂ©barque sans crier gare, et je regarde le train s’éloigner. Je marche donc jusqu’au petit matin dans le sens inverse : retour vers la Croatie puis la SlovĂ©nie. Je ne ferai pas le clou du voyage, le festival de musique traditionnelle en Serbie, mais je dĂ©couvrirai le Triglav, Ă©crin de nature prĂ©servĂ©e et fiertĂ© SlovĂšne.

Par hasard prĂšs du lac de Bled, je rencontre un jeune SlovĂšne qui sillonne les montagnes pieds nus, je lui dis que j’ai 5 jours Ă  passer en montagne et que j’aimerais faire le sommet et il me dit : ok let’s go. Et ce furent 5 jours dans une autre dimension : paysages superbes, bouillon de culture (tout marcheur.se arrivant au sommet se fait fouetter l’arriĂšre-train 3 fois et boit une gorgĂ©e de schnaps), et nuits Ă  la belle Ă©toile (mĂȘme avec la pluie).

Je ne sais pas si je ferai le festival de Guca un jour, mais en tout cas, mon compagnon de montagne est aujourd’hui un ami. Â»

12 jours Ă  vĂ©lo Ă  destination de Puy-en-Velay 

“Je m’appelle MaĂ«lys, j’ai 22 ans et j’ai dĂ©cidĂ© de partir cet Ă©tĂ© 12 jours avec un ami Ă  vĂ©lo !

Voici le récit de mes aventures jour par jour.

Bonne lecture !

La Loire Ă  VĂ©lo

Pas besoin d’avion pour passer de belles vacances, Steffie tĂ©moigne de ses vacances Ă  vĂ©lo sur les bords de la Loire :

« L’annĂ©e derniĂšre, avec mon conjoint, on a passĂ© nos vacances sur la Loire Ă  vĂ©lo. On a pris le train de Nantes Ă  Beaugency, on est allĂ© voir des amis qu’on n’avait pas vu depuis longtemps, puis on est parti en vĂ©lo le long de la Loire. On pĂ©dalait le matin et on visitait villages, chĂąteaux et jardins l’aprĂšs-midi. Un petit dĂ©tour jusqu’au Cher avant d’arriver Ă  Tours nous a permis d’admirer Ă  mon avis le plus beau des chĂąteaux de la Loire : celui de Chenonceau. La meilleure vue est celle sur le chemin longeant la rive sud du Cher (accessible uniquement Ă  pied ou en vĂ©lo) au coucher du soleil.

J’adore voyager Ă  vĂ©lo car cela permet de prendre le temps de profiter des paysages (qui sont trĂšs variĂ©s le long de la Loire) tout en Ă©tant libĂ©rĂ©s des contraintes de la voiture (embouteillages, problĂšmes pour se garer, coĂ»t de l’essence
). En plus, c’est moins fatiguant que les randos Ă  pieds car c’est le vĂ©lo qui porte les bagages ! De plus en plus de personnes voyagent Ă  vĂ©lo, ce qui est trĂšs sympathique car nous faisons de belles rencontres sur le chemin (par exemple sous les abris lorsque nous attendons que l’averse se termine !)

Au dĂ©part, je l’ai surtout fait pour rendre visite aux amis et Ă  la famille qui habitent sur le chemin, mais je suis tellement tombĂ©e sous le charme de ce mode de vacances que depuis, on s’est fait plusieurs week-ends Ă  vĂ©lo en Bretagne et cette annĂ©e, on retourne le long de la Loire entre Nevers et Beaugency ! Â»

Pour aller plus loin

Guide « 41 idĂ©es de voyages Ă©cologiques Ă  travers l’Europe !« 

Tu aimerais voyager plus soutenable et responsable mais tu ne sais pas comment t’y prendre ? Pas de panique ! Greenpeace France te propose un guide pour apprendre Ă  voyager autrement ! Parce qu’il est possible de voyager, de s’émerveiller et de ressentir du dĂ©paysement sans prendre l’avion ! Mais aussi parce qu’il y a plein d’endroits sublimes Ă  portĂ©e de train ou de bus. Avec ce guide, crĂ©e ton aventure ! DĂ©couvre des astuces et des idĂ©es de voyages adaptĂ©es Ă  la durĂ©e de tes vacances.

Pass Interrail pour voyager en train dans toute l’Europe

Tu veux voyager en Europe sans prendre l’avion et limiter ton empreinte carbone ? Le Pass Interrail pourrait ĂȘtre ta solution Sur simple prĂ©sentation du pass sur ton tĂ©lĂ©phone, il te permet de voyager Ă  bord de la plupart des trains europĂ©ens ! Tu peux planifier toi-mĂȘme ton aventure et faire ton choix parmi plus de 40 000 destinations dans 33 pays ! Alors fonce !

Vacances Ă  VĂ©lo

Depuis la crise sanitaire, les Français·es choisissent de plus en plus d’enfourcher leur bicyclette plutĂŽt que d’embarquer pour les tropiques. Mais, pourquoi choisir le vĂ©lo plutĂŽt que l’avion ? Une question Ă  laquelle Reporterre, le quotidien de l’écologie rĂ©pond en plusieurs volets, dans une enquĂȘte oĂč les tĂ©moignages semblent unanimes : le vĂ©lo, c’est plus Ă©conomique, Ă©cologique, et c’est bon pour le corps. Ensemble, vĂ©lorutionnons le systĂšme !

  • 5 aoĂ»t 2022