Réduire ses déchets et imaginer un système circulaire ♻
Du 22 au 30 novembre, c’est la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets. Saisissons l’occasion pour promouvoir les alternatives et transiter vers un système réellement circulaire.
Qu’est-ce que la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets ou SERD ?
L’ADEME explique tout sur son site. En quelques mots, il s’agit d’une semaine d’actions de sensibilisation à la réduction des déchets et de promotion de consommation responsable. Tout le monde peut y participer, que l’on soit un·e citoyen·ne ou une entreprise.
Pourquoi Alternatiba parle de la SERD ?
Réduire ses déchets est un pas sur la voie de la transition écologique et sociale. En effet, la gestion de nos déchets présente de nombreux impacts sur notre environnement. Il est temps de transiter vers un système plus durable et plus circulaire. Pas de panique, les alternatives existent déjà : faisons le tour !
Réduire ses déchets : un principe zéro-déchet de base

Cette image de Zéro Déchet Rouen explique la démarche des 5R. En tant que consom’acteur·rice, réduire ses déchets passe par acheter en vrac et limiter le gaspillage alimentaire. Au début, ça peut demander des efforts pour créer de nouvelles habitudes.
Acheter en vrac passe aussi par favoriser les acteurs économiques qui mettent en œuvre ces pratiques. C’est ainsi que le geste individuel se transforme en collectif. Et si demain, les magasins comme la coopérative Coop’In à Melun étaient la norme ?
Le saviez-vous ? « Tout produit de consommation courante peut être vendu en vrac, sauf exception pour des raisons de santé publique. » C’est ce que dit la loi AGEC. Les commerces, y compris les grandes surfaces, sont tenus d’accepter nos contenants propres et adaptés pour le vrac.
Réduire ses déchets, c’est aussi composter. De nombreuses solutions existent, qu’on ait un jardin ou non. Composteur individuel, composteur collectif, lombricomposteur chez soi, bokashi. Voici un article qui explique ces différentes méthodes.
Réduire ses déchets pour mieux gérer les déchets collectivement
Quand un déchet finit dans nos poubelles, sa vie continue. S’il est recyclable, il a des chances d’être recyclé. Si non, ou s’il n’est pas dans la bonne filière, le déchet finira sûrement incinéré ou enfoui. Toutes ces transformations industrielles ont des impacts environnementaux : gérer un déchet, c’est (1) le collecter, (2) le trier et (3) le transformer. C’est donc un processus qui consomme de l’énergie et qui a un certain prix, en témoigne la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères. A ce sujet, nous vous conseillons cet article d’UFC Que choisir qui souligne l’inégalité de cette taxe.
Le saviez-vous ? Les plastiques ne se recyclent pas à l’infini. A l’échelle du monde, seulement 9% du plastique est recyclé. La pollution plastique est source de nombreuses pathologies pour la santé humaine qui coûtent à l’échelle mondiale 1 300 milliards d’euros par an, selon France info
Pour mieux comprendre notre gestion des déchets et saisir ce que cela représente à l’échelle d’un territoire, nous vous recommandons de visiter les centres de traitement de déchets près de chez vous. Autour de Melun, le Smitom-Lombric organise des visites gratuites de leur site. Prochaine visite le 25 février 2026.
Réduire ses déchets et transiter vers une société plus durable et plus circulaire
Aujourd’hui, de nombreux produits finissent incinérés, enfouis ou pire encore, abandonnés dans notre environnement. Or, ces déchets peuvent être réintroduits dans une boucle ou être rendus à la terre, pour le cas des biodéchets compostables. Nous pouvons alors parler d’économie circulaire.
Mais une telle économie est-elle possible si nous gardons nos habitudes ? Quelles transformations sont possibles pour transiter vers un tel système ?
C’est là où entrent en jeu les alternatives. Réduire ses déchets, c’est aussi réutiliser et réparer. Les repair café, les recycleries et les ressourceries sont des acteurs incontournables qui développent ces pratiques. Cerise sur le gâteau : réutiliser et réparer permet souvent de faire des économies !
Ces pratiques contribuent par essence à la transition écologique et sociale. En effet, elles permettent de réduire le sac à dos écologique des produits (les pressions exercées sur la planète pour fabriquer et utiliser l’objet) et, souvent, stimulent la vie sociale de celleux qui y travaillent et des bénéficiaires.
A Melun-Sénart, plusieurs structures donnent une seconde vie à nos objets :
- Des repair cafés : les Ateliers du coin à Melun ou le Hacker lab à Réau
- Des ateliers de réparation de vélo avec les Cyclonautes à Melun
- Des recycleries et ressourceries : Endana à Boisénart et la recyclerie du Lombric à Vaux-le-Pénil
Longue vie à ces acteurs et ces actrices de la transition !
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- 15 novembre 2025