Succès de la mobilisation du 18 mars

La journée contre les bassines du 18 mars a mobilisé de nombreuses associations, organisations politiques et citoyens.

C’est un véritable succès qui permet de faire connaître et d’amener sur le terrain les problèmes posés par les réserves de substitution appelées « bassines ».

Vous pouvez retrouver un reportage complet sur le site web86.info.


Plus de 300 personnes ont assisté à la matinée de conférence et débat, de nombreux élu⋅e⋅s (maires, conseiller-es municipaux, Régionaux, deux députés) s’étant aussi déplacé⋅e⋅s.

Pour découvrir la problématique des usages de l’eau, vous pouvez consulter la présentation de Michel Debiais.

NON, aux financements publics des bassines
Arrêtez de nous bassiner
L’eau en agriculture

Plus de 600 personnes ont participé à la manifestation de l’après-midi, autour du potentiel emplacement d’une bassine à Migné-Auxances.

        

 


Alternatiba Poitiers était coorganisatrice de cette journée de mobilisation avec l’ADEMA, Vienne Nature, Attac 86, Vivrenclain, Espri’ Kolibri Châtellerault, Points de vue citoyens, ACEVE, Confédération Paysanne, Les Amis de la Pallu, Les Amis de la Terre, l’APIEEE, Terre de Liens ; avec le soutien des partis politiques : Europe Écologie Les Verts, Parti de Gauche, Osons Poitiers, France Insoumise et le Parti Socialiste de Migné-Auxances.

Sont intervenus :

  • Michel Gérard, ingénieur agricole, sur les aspects économiques de ce projet de bassines : leur construction nécessite des subventions publiques conséquentes, mais sont malgré tout de moins en moins rentable car le cours du maïs chute et celui de l’énergie ne cesse d’augmenter ;
  • Jean Louis Jollivet, vice président de Vienne Nature et de Poitou Charentes Nature a soulevé les aspects juridiques et les connivences institutionnelles des élu-es avec le lobby des irrigants ;
  • Michel Debiais, administrateur local et national de l’UFC Que Choisir, a démontré le gaspillage d’argent publique de ce modèle agricole ;
  • Nicolas Fortin, porte-parole de la Confédération Paysanne de la Vienne, a comparé ce modèle subventionné et polluant avec un modèle agricole créateur d’emploi et produisant des produits de qualité ;
  • Frédéric Brochet, du domaine viticole Ampelidae a précisé que la vigne est adaptée aux changements climatiques et qu’un vin de qualité est créateur d’emploi et n’a pas de souci de débouchés, alors que les cultures intensives industrielles détruisent les paysages ;
  • Benoît Vanneck, au nom de la LPO, a précisé l’atteinte de ce modèle agricole à la survie des oiseaux de plaine et son opposition à ce projet de bassines, qui va à l’encontre des objectifs de préservation de l’avifaune.

Crédits : François de « Bien Vivre en Val de Boivre ».