Fonctionnement

1 – Cadre éthique

Le fonctionnement du collectif :
• favorise le vivre et le faire ensemble dans la tolérance, l’intelligence collective à travers la coopération et le partage
• demande de la confiance, de l’inclusion et de la convivialité dans toutes les facettes de son activité
• convie à des échanges et un comportement de respect mutuel de la part de ses membres

2 – Participation

Toute personne en accord avec le projet du collectif et désireuse de participer à ses actions est la bienvenue, sans procédure d’admission, ni cotisation.

La participation au collectif suppose d’avoir lu la charte et le fonctionnement.

Chaque membre est libre de son engagement comme de son retrait. Il choisit le temps et la manière de s’investir dans les actions du collectif.

Si chaque membre est représentant du collectif, le collectif s’autorise à exclure toute personne ne respectant pas la charte et le fonctionnement. La décision se prend en assemblée plénière.

3 – Conduite des réunions

Les réunions plénières (où tous les membres du collectifs sont invité·e·s) doivent être préparées (ordre du jour et temps par sujet) par un groupe de volontaires de préférence en fin de réunion plénière précédente.

Pour assurer un bon fonctionnement des réunions plénières, dans le but d’être efficace et d’assurer la circulation et l’égalité de la parole, il y a quatre facilitateur·rice·s désigné·e·s collectivement : un·e animateur·rice, un·e secrétaire chargé·e de faire le compte-rendu, une personne chargée de gérer les tours de parole, et un·e «gardien·ne du temps ».
Le bon déroulement des réunions plénières suppose le respect du temps imparti à chaque sujet, et un horaire de fin de réunion fixé collectivement à son début.

4 – Prise de décision

Les réunion plénières sont seules compétentes pour décider des actes essentiels.

Lors des réunions plénières sont discutées et décidées les orientations à prendre ainsi que les grandes initiatives.
• Les décisions sont prises au consensus. (Modelage d’une proposition jusqu’à ce qu’elle devienne satisfaisante pour tous-tes)
• Si le consensus n’est pas possible, nous visons le consentement. (Acceptation pour l’avancement du groupe en dépit du désaccord – Pas d’objection non-argumentée/constructive)
• En dernier recours, nous utilisons le vote à la majorité.

Au cas où l’urgence obligerait une prise de décision entre deux réunions plénières, et uniquement dans ce cas, les personnes responsables de cette décision devront préalablement en informer les membres et les concerter.
Cette décision devra être présentée et argumentée lors de l’assemblée suivante.

Les référent·e·s des groupes de travail présentent l’avancée de leurs travaux lors des réunions plénières, qui peuvent alors être discutés par le collectif réuni.

5 – Communication du collectif

Les mails nous envahissent et peuvent rapidement décourager les gens de s’impliquer dans un collectif. Il convient donc de respecter certaines règles.
L’échange par courriel appelle aux mêmes règles de bienveillance et d’efficacité que dans les débats oraux.
L’expéditeur signe ses mails, choisit avec discernement ses destinataires et mentionne clairement son objet.
La suspicion et l’agressivité, de nature à mettre en cause ou blesser un membre, peuvent conduire à l’exclusion de la liste après une réunion de conciliation.

6 – Révision de la charte et du fonctionnement

Le collectif s’engage une fois par an à relire en réunion plénière la charte ainsi que le fonctionnement, afin de rappeler au groupe notre raison d’être, et d’y apporter d’éventuelles modifications.