Pollution de l’air – mobilisation du 21 Janvier

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Pollution de l’air – mobilisation du 21 Janvier

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Des citoyens et citoyennes interpellent les parents d’élèves devant l’école Joseph Vallier à Grenoble sur les transports polluants et les mobilités alternatives ce mardi matin 21 janvier. 

 

Le collectif Alternatiba et ANV-COP21 a mené le 21 janvier avec Greenpeace et le Collectif contre l’A480, une mobilisation. Elle a pour but d’interpeller parents d’élève premièrement, mais aussi les candidat.e.s aux élections municipales. Une vingtaine d’activistes ont discuté avec les parents et enfants sur la thématique des transports et de la pollution de l’air. L’exemple frappant des conséquences de l’élargissement de l’A480 sur la santé des enfants a été pris. Des revendications concrètes, en parties issues du Pacte pour la Transition, sont portées afin de réduire la place de la voiture et développer les mobilités alternatives pour tous, invitant les candidat.e.s à intégrer ces mesures dans leur programme.

C’est une nouvelle mobilisation qui a eu lieu nationalement sur la  problématique des transports et de la pollution de l’air. Cette journée, organisée par le Réseau Action Climat et Alternatiba dans le cadre de la campagne Alternatives Territoriales, vise à rehausser le niveau d’ambition des programmes des candidat.e.s afin de réduire le dérèglement climatique et développer leur résilience.

 

24% des émissions de gaz à effet de serre de la Métropole de Grenoble viennent des transports

Le secteur des transports représente la première source d’émissions de gaz à effet de serre au niveau national en raison de sa forte dépendance aux énergies fossiles. En 2019, 24% des émissions de gaz à effet de serre de la Métropole de Grenoble viennent des transports. De plus, le secteur des transports est l’une des sources majeures d’émissions  de polluants atmosphériques à Grenoble 52% des NOX et 28% des Particules Fines (PM10) (source ATMO AuRA). Néfastes  pour la santé, les particules fines sont responsables de 48 000 à 67 000 décès prématurés en France chaque année (PNAS Burkette 2019).

Les communes et intercommunalités ont les compétences nécessaires en terme d’aménagement de la voirie, de développement des transports en communs et des pistes cyclables, de gestion du stationnement etc… A Grenoble la géographie nous expose tous. 92% de la population respire un air dépassant le seuil de l’OMS (10µg/m3). Mais les riverains de tous les axes routiers respirent un air significativement plus pollués comme ici.

Nous avons interpellé depuis cette école, les candidat.e.s aux élections municipales de  la métropole parce qu’elle rassemble un public particulièrement sensibles que sont les enfants. En effet, le voisinage de la Rue Ampère et de l’A480 fait de cette école une des plus polluées de la métropole. Diminuer la pollution nécessite de diminuer le trafic et l’émission par véhicule.

Des solutions existent

Nous demandons aux candidat.e.s un engagement de la Métropole à prendre toutes le mesures pour éviter toute augmentation du trafic routier.

Une limitation à 70km/h sur l’A480. Selon les études scientifiques réalisées par l’ATMO AuRA cette mesure baissera de 5% la pollution des riverains et fluidifie le trafic.

Une voie de l’A480 réservée aux transports en commun et covoiturage.  L’élargissement de l’A480 constitue une menace sanitaire directe malgré les prévisions annoncées de trafic inchangé. Cette proposition permet d’assurer que le trafic n’augmente pas, et laisser plus de place aux transports les moins polluants. Offrir une alternative de transport efficace reste le meilleur moyen de réduire le trafic automobile.

La métropole de Grenoble est classée deuxième ville de France la plus avancée dans les mesures prises pour réduire les émission des transports selon le Réseau Action Climat, Greenpeace et UNICEF. Cette place flatteuse nous engage d’autant plus à innover pour des mesures inédites. “Les communes peuvent et doivent agir, mais beaucoup reste à faire.” souligne Lorène, porte-parole du nouveau “collectif métro” portant le Pacte pour la Transition sur Grenoble. “La transition dans le secteurs des transports passe par plusieurs mesures : réduire la place des véhicules polluants et rendre les mobilités alternatives plus attractives et accessibles à tous en réservant des voies pour le covoiturage et les transports en commun sur les grands axes autoroutiers par exemple. Nous demandons aux candidat.e.s un réel engagement de la Métropole à prendre toutes le mesures pour éviter toute augmentation du trafic routier.” continue Loïc, porte-parole pour Alternatiba. Ces mesures, inspirées du Pacte pour la Transition, répondent aux enjeux posés à Grenoble et ses alentours.


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